Sensei : Professeur, personne que l’on respecte, qui détient le savoir
O Sensei : Grand professeur
Waka sensei : Petit professeur
Doshi : Gardien de la voie
Monji (ou Deshi) : Disciple
Kyoshi : Maîtrise intérieure, Grande connaissance de l’art
Hanshi : Maîtrise intérieure et extérieure unifiée, un exemple
Ryu sha : Pratiquant de l’école, élève
Hombu-sho : Maître principal
Dojo-sho : Responsable du dojo
Shibucho : Responsable d’une section
Kancho : Directeur technique
Kaicho : Président
Shidoshi-ho : Instructeur débutant
Shidochi : Instructeur
Shihan : Maître, modèle
Shishan-kaku : Assistant du maître
Dai-shihan : Grand maître
Kohai : Jeune
Sempai : Ancien (par rapport au kohai)
Tashi : Expert
Shoke (ou Shosei ou Shodai) : Fondateur, chef de famille
Seiza De sei : calme, doux et Za: position assise, siège
Rei : Salut
Ritsu-rei : Salut debout
Za-rei : Salut à genoux
Shomen-ni-rei : Salut en direction de la place d’honneur
Shomen : Ce qui est haut, ce qui est devant
Otagai-ni-rei : Salut collectif entre les pratiquants du dojo
Sensei-ni-rei : Salut au professeur
Sensei : Le professeur,celui qui est né avant
L’HONNEUR : MEIYO
C'est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre Budoka (Guerrier au sens noble du terme) s'il n'a pas une conduite honorable. Du sens de l'honneur découlent toutes les autres vertus. Il exige le respect du code moral et la poursuite d'un idéal, de manière à toujours avoir un comportement digne et respectable. Il conditionne notre attitude et manière d'être vis à vis des autres.
LA FIDELITE : CHUJITSU
Il n'y a pas d'honneur sans fidélité et loyauté à l'égard de certains idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses engagements.
LE COURAGE : YUUKI ou YUUKAN
La force d'âme qui fait braver le danger et la souffrance s'appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d'affronter toutes les épreuves. La bravoure, l'ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage.
LA SINCERITE : SEIJITSU ou MAKOTO
La fidélité nécessite la sincérité dans les paroles et dans les actes. Le mensonge et l'équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes les désunions. En karaté-do, le salut est l'expression de cette sincérité, c'est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique.
LA BONTE ET LA BIENVEILLANCE : SHINSETSU
La bonté et la bienveillance sont des marques de courage qui dénotent une haute humanité.
Elles nous poussent à l'entraide, à être attentif à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.
LA MODESTIE ET L'HUMILITE : KEN
La bonté et la bienveillance ne peuvent s'exprimer sincèrement sans modération dans l'appréciation de soi-même. Savoir être humble, exempt d'orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.
LA DROITURE : TADASHI ou SEI
C'est suivre la ligne du devoir et ne jamais s'en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture. Elle nous permet de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable.
RESPECT : SONCHOO
C’est savoir traiter les personnes et les choses avec déférence. C’est le premier devoir du Budoka.
LE CONTROLE DE SOI : SEIGYO
Cela doit être la qualité essentielle de toute ceinture noire. Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C'est l'un des principaux objectifs de la pratique du Karaté-do, car il conditionne toute notre efficacité.
Le code d'honneur et de la morale traditionnelle enseignée dans le Karaté-do est basé sur l'acquisition de cette maîtrise.
Le sensei est l’exemple, le chef de file. Il est salué à part des autres, en signe de respect pour cette responsabilité assumée. Dans le salut « tous ensemble » (otagai-ni-rei),il se joint au groupe, en signe d’appartenance à la communauté du dojo – dans ce salut, chacun doit avoir au coeur la notion de groupe, de travail partagé, d’énergie collective, de pratique commune. C’est un salut de gratitude pour la présence des autres.
Que salue-t-on quand on salue le « shomen » ?
Le « shomen-ni-rei » introduit l’extérieur du dojo dans le cercle de la pratique. Il ne s’agit plus du sensei et des pratiquants face à lui, mais de s’incliner tous ensemble vers ce qui est « plus haut » (le sens du mot shomen), les ancêtres de l’école dans le cas d’un portrait mais, plus puissant sur le plan symbolique, un complément essentiel du « microcosme » du dojo : le « macrocosme » qui l’entoure,l’univers sensible dans lequel nous évoluons, l’idéal à atteindre, la Voie, le Vide.
À cet égard, la disposition des élèves et du sensei est importante : tournés ensemble vers le shomen, le sensei devient alors un relais entre les élèves et cet idéal, cette dimension sur-humaine qui doit être symboliquement liée à la pratique quotidienne.
On entre dans le dojo par le pied gauche pour se présenter face au kamiza : le côté du coeur en avant – si le kamiza est placé devant la porte ou à sa droite. Si le kamiza est à gauche, on ne lui tourne en aucun cas le dos : on entre alors du pied droit.
Le sensei (professeur) en « seiza » fait face à ses élèves disposés devant lui sur une ou deux rangées (du côté du mur « shimoza »).
Derrière lui se trouve le mur du « kamiza »(ou « shomen »).
Dans le cas d’un nombre important d’élèves les assistants, les hôtes, les gradés anciens peuvent se placer sur une ligne à gauche du professeur (c’est le mur du « joseki ») et les débutants, alignés sur le mur d’en face à droite du professeur (mur du « shimozeki »).
1• Le sensei se met en position à genoux, imité par les élèves qui suivent le rythme du plus haut gradé placé en bout de ligne à droite sur le shimoza.
2• Le sensei se tourne d’un bloc du côté du « shomen », le mur derrière lui et l’éventuel autel, ou idéogramme qui le décore.
3• Le plus haut gradé donne le signal du premier salut : « Shomen-ni-rei ! »
4• Tout le monde s’incline face au « shomen ».
5• Le sensei se retourne d’un seul mouvement face aux élèves alignés le long du « shimoza ».
6• Le plus haut gradé donne le signal du deuxième salut : « Sensei-ni-rei ! » Les élèves s’inclinent pour saluer le professeur, qui leur rend leur salut en s’inclinant à son tour.
7-8• Le plus haut gradé donne le signal du troisième salut : « Otagai-ni-rei ! » Les élèves s’inclinent face au sensei qui s’incline dans le même temps.
Les trois saluts représentent la forme complète du cérémonial. Dans une forme ordinaire, le salut au « shomen » peut être supprimé.
1 : Se tenir pieds joints, ouverture à 45°,posture droite, regard portant devant soi, bras alignés le long du corps, dos de la main légèrement orienté devant soi.
Sans déplacer les appuis ni les mains, plier les genoux en orientant le genou gauche vers l'avant pour établir le premier contact avec le sol.
2&3 : Ramener l'autre genou à distance de deux poings fermés, pieds en appui sur les orteils, puis sur les cous de pied. Prendre appui en se redressant, regard toujours tourné vers l'avant. Les mains sont naturellement placées en haut des cuisses, légèrement orientées vers l'avant, sans prendre appui. Les épaules sont relâchées, coudes près du corps.
4&5 : Glisser la main gauche vers le sol pour la placer devant soi, pouce ouvert. Placer la main droite à côté de façon à dessiner une sorte de triangle, symbole d'unité et d'équilibre.
6&7 : Incliner le buste sans relever le bas du corps de façon à placer le visage au coeur du triangle formé par les mains, regard baissé en signe de confiance.
8 : Redresser le buste, ramener la main droite à sa place d'origine, puis la main gauche.
9&10 : Redresser la jambe droite tout en prenant appui sur les orteils de la jambe gauche.
11&12 : Se redresser en position debout tout en ramenant le pied gauche à hauteur du pied droit dans la position de départ.